Le projet Arterylastic vise à restaurer la fonction et les propriétés mécaniques des vaisseaux sanguins en utilisant une protéine élastique synthétique originale (SEP) développée et brevetée préalablement au Laboratoire de Biologie Tissulaire et d’Ingénierie Thérapeutique (LBTI - Lyon). Cet outil permettrait à terme d’apporter une solution thérapeutique à la perte d'élasticité et les conséquences induites sur la fonction vasculaire observées soit dans les maladies génétiques liées à un défaut d'élastogenèse, incluant le syndrome de Williams-Beuren, la sténose aortique supra-valvulaire et la Cutis Laxa ; soit dans des pathologies plus représentées comme le syndrome de l’apnée du sommeil qui sera également largement étudiée dans ce projet.
(Figure : Lames élastiques artérielles vues au micropscope à fluorescence)
Lancé le 1er janvier 2019, ce projet interdisciplinaire réunit 3 laboratoires académiques de la région Auvergne-Rhône-Alpes :
- Laboratoire de Biologie Tissulaire et d’Ingénierie Thérapeutique (LBTI) - (UMR5305 CNRS/UCBL), Lyon
- Laboratoire Hypoxie et Physiopathologies Cardiovasculaires et Respiratoires (HP2) - (U1042 INSERM), Grenoble.
- Laboratoire Santé Ingénierie Biologie Saint-Etienne (SAINBIOSE) - (U1059 INSERM), Saint-Etienne.
D’une durée de 3 ans, Arterylastic représente un investissement total de 1,4 M€, dont 600 k€ financés par l’Agence Nationale de la Recherche au titre de l'appel à projets générique du plan d'action 2018.
